À propos

« Tout ce que nous avons à décider, c’est que faire du temps qui nous est imparti » (Olòrin)

Chorégraphe, danseuse, vidéaste, pédagogue, poète et créatrice de livres d’artiste, Tinuviele Parmentier construit sa vie autour du mouvement, du regard, de la poésie et du partage. Elle aspire à un monde où chacun est libre de créer le temps et l’espace nécessaire pour se reconnecter à sa poésie intérieure. Formée en danse contemporaine, composition chorégraphique, improvisation, enrichie par l’approche Corps-Espace-Temps et la méthode Feldenkrais, elle monte la compagnie Le Monde Devant en 2017 avec laquelle elle crée des spectacles mêlant danse et poésie. Elle se forme à la prise de vue et au montage, développant une approche sensible de la vidéo-danse en milieu naturel depuis 2018. Depuis 2020, elle co-crée différents projets mêlant danse et paysage avec la paysagiste Charline Maignan. En parallèle de son travail artistique, elle accompagne depuis 2019 des adultes amateurs dans le mouvement dansé à travers des stages et ateliers. Elle écrit depuis toujours et a publié plusieurs ouvrages de poésie et création visuelle, collectifs et personnels, en tant que poète, maquettiste et directrice de la publication.

• Le mouvement

Tinuviele Parmentier découvre la danse contemporaine dans l’enfance avec les spectacles de Carolyn Carlson dont la « poésie visuelle » lui ouvre la voie de son propre cheminement. À l’âge de 8 ans, elle commence à suivre à La Schola Cantorum les cours de Sophie Daviet, qui sera sa professeure pendant 20 ans. Adolescente, elle participe à des créations avec Daniel Dobbels, Raphaël Soleilhavoup, Brigitte Asselineau et Christine Gérard à L’Espal, scène nationale du Mans. Elle y découvre et aiguise une approche chorégraphique. Puis elle suit la formation en danse contemporaine du Conservatoire de Caen avec Valentine Vuilleumier et Line Guillouet, où elle obtient son Diplôme d’Études Chorégraphiques en 2016, et continue à prendre part à de nombreux stages partout en France pendant plusieurs années. Elle suit l’enseignement de May Kazan depuis 2012 autour de l’approche Corps-Espace-Temps et de la danse d’inspiration soufie. Elle découvre la méthode Feldenkrais à l’âge de 17 ans auprès de la danseuse et praticienne Agnès Dufour avec qui elle affine sa conscience corporelle et développe son imaginaire autour du corps-maison. Elle poursuit cette exploration avec Christine Barrat, Simone Roloff, Corinne Garcia et Richard Corbeil au sein de la formation de praticien à l’IFELD à Lyon depuis 2020.

Dès 2014, elle chorégraphie de courtes pièces et performances. En 2017, elle crée la compagnie Le Monde Devant avec le spectacle La petite princesse Météore. S’en suivra le quatuor Tout le monde veut lire le journal en même temps (2019) et le duo Si je murmure ici (2021). Elle crée ensuite un solo, Deux aubes pour un seul matin/Matin Bleu (2023). Hors les murs, il y a de nombreux moments dansés, partagés avec des musiciens, poètes, conteurs, paysagistes, photographes et peintres au sein de jardins, bibliothèques, lieux patrimoniaux et privés. En tant que vidéaste, elle met en scène la danse et la poésie au sein de créations visuelles réalisées en extérieur. Elle transmet auprès d’adultes, à travers des stages et ateliers, l’approche du mouvement née de son parcours de danseuse et de sa perception de la vie.

• La poésie

Tinuviele Parmentier publie en 2011 un recueil de poésie Entre les racines du chêne vert et participe au sein du Collectif Le Temps des Rêves à la revue Pierres d’Encre, dont elle est par ailleurs directrice de la publication et maquettiste pendant plusieurs années. Elle apprend sur le tas et le virus du livre la pique. En 2014, elle monte les éditions Paysages, petite maison d’édition artisanale qui publie des livres-objets de poésie illustrée. De 2015 à 2017, elle prend part à l’aventure des éditions Soc et Foc. Elle aime tant créer des livres que s’en suivent différents projets, notamment Mosaïque(s), Retour de Brume, À cet instant… Elle continue toujours à écrire, pour le spectacle vivant, des projets de publication et pour elle-même.

Si la danse est son langage premier, les mots en sont indissociables. Le texte est toujours présent dans les spectacles qu’elle met en scène, que ce soit à l’inspiration ou au plateau.

• Les images

La danse, les mots, les images… Autant de points de vue poétiques sur le monde qui se font écho, dialoguent et rebondissent.

La vidéo-danse et la photographie naissent du côtoiement d’Isabelle Bussi avec qui elle découvre et aiguise son propre regard, tout en s’appropriant les aspects techniques de la prise de vue et montage. Elle les développe ensuite au sein de créations visuelles en collaboration avec d’autres artistes et pour des projets solo.

C’est en rencontrant les personnages visuels de Gaëlle Boissonard qu’elle commence à imaginer et créer des vêtements ainsi que des costumes pour le spectacle vivant, tout en se formant auprès d’une couturière pendant 2 ans.

Une option arts plastiques au cours de ses études et l’artiste japonaise Michiko Yamada lui ouvrent le champ de l’illustration qu’elle explore notamment avec les encres, les aquarelles et les matières de papiers. Autant de médium qui la portent et l’enrichissent.